l’énergie noire
se disperse par cercles infinis
attraction coordonnée
l’énergie noire
se disperse par cercles infinis
attraction coordonnée
Née en 1986 à Gdańsk (Pologne) Kamila Mikos vit et travaille à Pantin.
Danser le Chaos.
Se l’approprier sans le dompter.
Tantôt sous forme d’installations, de volumes, tantôt sur papier ou encore en photo/vidéo Kamila Mikos questionne les formes d’organisation.
Sa pratique s’inscrit dans une démarche multisensorielle qui met en jeu le corps.
Elle cherche à capturer l’Instant à travers le filtre des sens et des émotions.
L’énergie corporelle, les forces vives environnantes sont pour elle des vecteurs
d’exploration plastique. En excluant toute forme de hiérarchisation elle se saisit
de ce qui l’entoure (des objets, des matières brutes ou énergies non palpables tel
que le vent) pour en faire un outil et un compagnon de création.
Elle tente d'explorer, d'habiter, de révéler "l'infra-ordinaire" chère à Georges Perec.
À travers son travail de dessin, d’encre et d’aquarelle elle investit également
le domaine de la graphie et explore le geste écrit comme trace intime.
Ses créations sont des espaces en expansion que l’on est amené à traverser.
Ce sont des morceaux, des détails éclatés d’un Paysage plus grand.
On s’y perd, on s’y balade, on s’y évade comme dans un motif déconstruit mais toujours guidé par le geste.
Kamila entretient un rapport particulier avec l’espace qui l'entoure
et s’attache à ce que chaque projet créé soit indissociable du lieu dans lequel il prend forme.
Comme Georges Perec dans le livre Espèces d’espaces elle souhaiterais à travers
sa pratique artistique devenir cet “usager de l’espace” ; le lire pour mieux l’habiter.
Elle affectionne cette démarche exploratrice et curieuse lors de ses voyages et dans son quotidien.
Elle aime évoluer dans la nature, dans ce qu’elle possède d’imprévisible.
Au sein du projet Les lignes de l’île
sur l’ile de Naoshima au Japon elle a ainsi cherché à habiter le lieu sans
le mimer ni l’imiter en créant en partenariat avec les conditions
et les forces vives présentes tel que le mouvement des arbres, les rayons du soleil.
Être dans la périphérie, faire des détours, prendre des chemins de traverses.
À travers le projet Méta Kamila a cherché via des formes peintes, des volumes chorégraphiés, des transcriptions sensibles et indirectes à explorer la condition humaine, les passions des Hommes et l’inconstance des sentiments.